Littérature pour la jeunesse, Transmission et Éducation morale. Du récit de la Shoah à l’éducation littéraire

Grunddaten zum Habilitationsverfahren

Habilitationsverfahren erfolgt(e) an: Habilitationsverfahren erfolgt(e) an anderer Universität (NICHT Universität Münster)
Zeitraum14.07.2023 - 25.11.2023
Venia Legendi für das FachHabilitation à diriger des recherches en sciences de l´éducation
Name der/des Habilitand*inBéatrice Finet
AbschlusshochschuleUniversité Paris Ouest Nanterre La Défense
Liste aller betreuenden / begutachtenden PersonenGutierrez, Laurent; Harlé, Isabelle; Kahn, Pierre; Lemonnier Delpy, Marie-Françoise; Maillard, Alain; Riondet, Xavier; Roggenkamp, Antje;
Beschreibung<p>Dans les travaux de Béatrice Finet, on rencontre tout d´abord un fil rouge qu´elle identifie elle-même : « le rôle de la littérature pour la jeunesse dans la transmission » (I 191). On s´aperçoit aussi de tout un réseau d´activités qui se déduisent de manière organique de cette idée qui sous-tend ses publications : le paradoxe de la transmission de la Shoah (I 47, 51, 59, 81), transmission du témoignage (I 48), de la mémoire (I, 59, II 5, 9), de l´expérience (II 7), des générations (II 7), de l´histoire (I 59, II 9), du trauma (II 9) transmission du savoir et transmission des valeurs (II, 14), transmission de la littérature qui dépasse la simple question de l’éducation (II, 187), transmission de la littérature pour former le lecteur, le sujet et le citoyen de la société du XXIe siècle n’est ni passéiste ni élitiste (II 189). La transmission est un concept qui opère dans plusieurs directions, niveaux et dimensions. - Le cadre de ses différents champs de recherches est également vaste – littérature, histoire, pédagogie, sociologie, philosophie et laïcité qui n´y joue pas le moindre rôle.<br>B.F. entame ses notes de synthèses en recourant à l´ego histoire de Pierre Nora qui la définit comme le besoin d’inscrire sa propre existence dans une continuité réflé-chie. Au début de sa carrière professionnelle, c´est la découverte d´une abondante production d’ouvrages consacrés à la Shoah. Pour expliquer ce phénomène, B.F. propose une thèse qu´il faut bien mettre en relief: la Shoah racontée dans les livres pour enfants répond à une demande sociétale qui apparaît au moment où les derniers témoins ont disparu. La demande sociétale a deux dimensions, dont l´ une est mémorielle, l´autre éducative (I, 68).<br></p>